L’étoffe des repreneurs est prête

Après 210 heures de formation, la première promotion de Repreneuriat est prête à répondre aux potentielles offres de cessions d’entreprises.
Après 210 heures de formation, la première promotion de Repreneuriat est prête à répondre aux potentielles offres de cessions d’entreprises.

Après 210 heures de formation, la première promotion de Repreneuriat est prête à répondre aux potentielles offres de cessions d’entreprises.

Deux reprises d’entreprises sur trois en France échouent faute de réelle préparation. Histoire de pallier ce véritable mal entrepreneurial, l’Université de Lorraine et l’IUP (Institut universitaire professionnalisé) de Finance de Nancy ont lancé en septembre dernier le DU (Diplôme Universitaire) de Repreneuriat. La première promotion de ces potentiels repreneurs est aujourd’hui prête, reste à capter et convaincre les cédants d’entreprises.

Ils sont une petite quinzaine, de tous horizons et à la fibre entrepreneuriale bien ancrée. La plupart se sont déjà frottés à l’aventure de la direction d’une entreprise avec plus ou moins de réussite. Au deuxième étage de l’IUP de Finance de Nancy au cœur de la faculté de Droit en cette fin d’après-midi de février, ils terminent leur cursus pour obtenir un DU de Repreneuriat, une formation atypique lancée en septembre dernier par l’Université de Lorraine et l’IUP de Finance. «C’est plus qu’un simple diplôme ! C’est un véritable outil de régénération des entreprises et du tissu économique de la région. En France, deux reprises d’entreprises sur trois échouent à cause d’une mauvaise préparation», assure Radoine Mebarki, pilote et délégué général du DU de Repreneuriat. «Avec cette formation, nous préparons les futurs repreneurs à devenir de véritables dirigeants d’entreprise. Nous créons une nouvelle génération de patrons aptes à soutenir l’économie régionale d’aujourd’hui et de demain.»

«Monsieur Loyal» en gage de crédibilité

210 heures de formation plus tard, en six modules distincts, passant au crible les différents stades de la bonne gestion d’une société avec l’intervention d’une équipe d’experts de l’économie réelle (avocats, banquiers, experts-comptables, notaires et naturellement des dirigeants d’entreprise aguerris de la région), la première promotion de cette nouvelle génération de dirigeants est fin prête. Reste aujourd’hui à la faire connaître et toucher surtout les cédants d’entreprises. Chose toujours délicate du fait de l’hyper confidentialité, de la sensibilité, voire même de la méfiance qui entoure le microcosme de la création-reprise d’entreprises. Rien de tel que d’avoir des gages de crédibilité pour faire avancer la machine. «Les potentiels repreneurs que nous avons formés seront accompagnés dans leurs démarches par plusieurs experts et par ce que j’appelle des «Monsieur Loyal» à l’image de Jacques Bachmann, le fondateur de la société Noremat», explique Radoine Mebarki. Tout semble donc être mis en œuvre pour que l’écosystème de la création-reprise d’entreprises version DU de Repreneuriat fonctionne. À noter que les cédants peuvent se faire connaître «en toute confidentialité» via l’adresse mail : info@repreneuriat.fr.

emmanuel.varrier.