Le Petit cochon La volonté de voir grand

Adapter le concept de la formule «à volonté», chère à la restauration asiatique, à une cuisine plus traditionnelle. C’est le challenge osé mais bien pensé qu’entend relever le nouvel établissement d’Essey-lès-Nancy : le Petit Cochon. En plein coeur de la zone d’activité de la Porte Verte, ce restaurant grill & rôtisserie entend imposer sa marque de fabrique et pourrait bien faire des petits dans quelque temps dans d’autres secteurs de l’agglomération nancéienne.

Un buffet d’entrées bien garni ouvre le bal de la danse gustative qui se finit par un plateau de desserts du même acabit.
Un buffet d’entrées bien garni ouvre le bal de la danse gustative qui se finit par un plateau de desserts du même acabit.
L’équipe de Christophe Pargon, directeur du restaurant (à gauche) est sur le feu à chaque service (comme le cochon,au centre) pour assurer une formule «à volonté» avec des pics à 250 couverts les week-ends.

L’équipe de Christophe Pargon, directeur du restaurant (à gauche) est sur le feu à chaque service (comme le cochon,au centre) pour assurer une formule «à volonté» avec des pics à 250 couverts les week-ends.

Dans le cochon tout est bon ! La formule, bien connue des adeptes du porcelet et autres jambonneaux, est aujourd’hui vérifiable du côté de la rue Georges Brassens à Essey-lès-Nancy, dans le nouvel établissement Le Petit Cochon. Un restaurant grill & rôtisserie, qui vient de débuter son tournage de broche en plein coeur de la zone d’activité de la Porte Verte. Neuf cents mètres carrés de surface, une capacité de cent-soixante couverts, une déco digne d’un décor de casino asiatique sorti tout droit d’un bon vieux James Bond à la sauce Sean Connery des débuts et une formule «à volonté» dans la droite lignée des restaurants chinois. Un peu logique, l’inventeur du concept répond au nom de Jembo Ma (propriétaire notamment du restaurant asiatique Le Feu Wok du côté du boulevard Barthou à Vandoeuvre). L’entrepreneur, aux origines de l’Empire du Milieu, entend mettre dans le mille avec l’adaptation de ce concept «à volonté» à une cuisine traditionnelle dans la douce tradition franchouillarde. Avec une formule à 23.50 euros le soir et à 16.50 le midi, le restaurant ascéen dirigé par Christophe Pargon monte en puissance depuis son ouverture mi-octobre.

Made in Charolais…

Rythme de croisière annoncé par le directeur des lieux : 250 couverts le samedi soir et une moyenne de 80 couverts le midi. Une formule de midi ciblée «sur la clientèle importante des différents collaborateurs qui travaillent sur la zone. Notre concept leur permet de découvrir autre chose que ce qui est déjà présent dans les alentours», explique Christophe Pargon. Le véritable coup de feu est tiré principalement les soirs de week-ends où porcelets, grillades, boulettes et côtes de boeuf (made in local Charolais) mais

Un buffet d’entrées bien garni ouvre le bal de la danse gustative qui se finit par un plateau de desserts du même acabit.

Un buffet d’entrées bien garni ouvre le bal de la danse gustative qui se finit par un plateau de desserts du même acabit.

également crustacés et saumon fumé font le bonheur des épicuriens et autres gargantuas en puissance. En prémices, le buffet d’entrées (plus que bien garni) ouvre le bal gustatif avant de terminer la danse avec un plateau de fromages ou, pour les plus sucrés, un éventail de desserts avec comme apothéose une fontaine de chocolat pour les inconditionnels de la drogue cacaotée. Opération rassasiement assurée. A tester… et à adopter si affinités.