Mobilité

Le parking d’Argancy dans l’essor du co-voiturage

Le parking de co-voiturage d’Argancy, sur le territoire de Rives de Moselle, a été officiellement inauguré. Il s’inscrit dans une déclinaison locale de la croissance de ce mode de transport plus environnemental. Un credo en forme de triumvirat : économique, écologique et facteur de relations humaines. En somme, le socle du développement durable. Ou quand la transition verte trace ses sillons à l'échelle des territoires, d'où germeront des modèles plus vertueux et respectueux des ressources et de la planète.

L'infrastructure d'Argancy porte en elle le développement des mobilités durables et un engagement écologique fort. (c) : CCRM.
L'infrastructure d'Argancy porte en elle le développement des mobilités durables et un engagement écologique fort. (c) : CCRM.

41 places de stationnement, dont deux destinées aux personnes à mobilité réduite, auxquels s’ajoutent 20 emplacements vélos. C’est la capacité du nouveau parking de co-voiturage d’Argancy. Il se situe dans le développement des mobilités durables et la réduction des gaz à effet de serre. Les opérations de travaux auront duré de novembre 2020 à ce mois de mai. Coût : 328 000 € HT, financés par la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (SANEF). La Communauté de communes Rives de Moselle assure l’exploitation et l’entretien, en corrélation avec la localité d’Argancy. Étaient présents lors de cette inauguration : Julien Freyburger, président de l’intercommunalité ; Jocelyne Emmendoerffer, maire d’Argancy ; Patrick Abate, vice-président de l’intercommunalité, chargé des mobilités ; Nathalie Rousseau, conseillère déléguée à l’écocitoyenneté et François Cornier, directeur délégué de la construction du groupe SANEF, financeur du projet.

Une solution durable pour demain

Le parking d’Argancy se situe dans un marché du co-voiturage actuellement en pleine croissance en France. En 2008, seulement 1 % des Français l’utilisaient. Aujourd’hui, près de 3 millions l’ont adopté, plus ou moins régulièrement, pour leurs trajets quotidiens ou leurs déplacements plus longs. Le co-voiturage en France est apparu il y a 25 ans. Bien avant, dès les années 70, l’Allemagne et les Pays-Bas le démocratisèrent. 1995 fut dans notre pays l’année des grandes grèves des transports. C’est à cette période que les Français l’ont vu comme une alternative pour se rendre au travail, notamment. Puis le marché hexagonal du co-voiturage a été propulsé par la transformation digitale et l’essor des nouvelles technologies, qui ont mis en relation les particuliers via internet. En 2011 a été lancée l’application BlaBlaCar. Selon les statistiques récentes du ministère de la Transition Écologique, 900 000 personnes co-voiturent chaque jour pour aller travailler. L’objectif affiché est de tripler le nombre de déplacements et de parvenir, d’ici 2024, à 3 millions de trajets quotidiens. L’ambition est également une priorité écologique : cela permettrait de réduire de près d’un million la quantité de voitures sur les routes. Avec en filigrane : une baisse de 7 800 tonnes des émissions de CO2 produites chaque jour.

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Le nombre de places du parking d'Argancy, sécurisé et accessible gratuitement, 24 h/24.