Le Grand Est en mode stagnation...

D’après l’Insee, l’amélioration économique dans le Grand Est continue mais à un rythme moins soutenu qu’en 2017.
D’après l’Insee, l’amélioration économique dans le Grand Est continue mais à un rythme moins soutenu qu’en 2017.

L’Insee vient de dévoiler le bilan économique 2018 pour le Grand Est. Si certains secteurs d’activité progressent d’autres affichent une activité moins soutenue qu’en 2017. Le nombre de chômeurs continue sa décrue timide et la création d’entreprises est surtout portée par les entreprises individuelles et les micro-entrepreneurs.

«L’amélioration économique dans le Grand Est se poursuit en 2018, mais de manière plus contrastée et moins soutenue qu’en 2017. La dynamique est moins favorable que dans l’ensemble du territoire métropolitain.» En d’autres termes, c’est loin d’être la panacée à en croire le bilan économique 2018 dévoilé il y a quelques jours par l’Insee (bilan disponible sur le site : www.insee.fr). Côté industrie : «le CA progresse en valeur, de manière moins soutenue qu’en 2017. Le secteur des équipements électriques et des machines est le plus dynamique en particulier à l’exportation. À l’inverse le CA des entreprises de matériels de transport est en retrait en raison du ralentissement des équipementiers automobiles (…) Les industriels anticipent une reprise de l’activité plus prononcée en 2019.»

 Élan des micro-entreprises

Dans le BTP, la reprise se confirme. «Ce sont les chantiers d’entretien et de rénovation qui dynamisent l’activité. Les travaux publics enregistrent également une augmentation de l’activité. Les chefs d’entreprise envisagent une poursuite de cette dynamique.» Dans l’agriculture, les conditions météo loin d’être favorables et ont de nouveau entraîné une année délicate. Le tout avec un chômage qui continue à diminuer mais d’une façon moins importante. Les créations d’entreprises sont en hausse dans tous les secteurs d’activité mais à un rythme plus faible que les années précédentes. «Elles sont portées par les entreprises individuelles et les micro-entreprises qui connaissent un nouvel élan.» Ce qui n’est pas forcément un bon signe…