Le Cnam en région Grand Est en ordre de marche

«Ce n’est pas le Cnam Grand Est mais le Cnam dans la région Grand Est», assure Jean-Claude Bouly, directeur du Cnam Grand Est.
«Ce n’est pas le Cnam Grand Est mais le Cnam dans la région Grand Est», assure Jean-Claude Bouly, directeur du Cnam Grand Est.

«Ce n’est pas le Cnam Grand Est mais le Cnam dans la région Grand Est», assure Jean-Claude Bouly, directeur du Cnam Grand Est.

Les fonts baptismaux du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) Grand Est, ou plus précisément du Cnam dans la région Grand Est, ont été déposés le 30 août à l’occasion d’une assemblée générale constituante à Nancy. «Trois Cnam (Lorraine, Alsace, et Champagne-Ardenne) dans un et non trois en un», comme l’assure Jean-Claude Bouly, le directeur du Cnam Grand Est. La nouvelle structure sera opérationnelle au début de l’année prochaine.
24 implantations. 101 collaborateurs. 750 enseignants et référents pour près de 5 000 élèves et 1 000 alternants chaque année dans quinze filières de métiers. Un regroupement performant version formations adaptées aux besoins des entreprises et au plus près des territoires vient de naître. Le Cnam Grand Est officiellement né à l’occasion de l’assemblée du 30 août dernier à Nancy (siège aujourd’hui de cette nouvelle entité) où les trois associations de gestion des Cnam Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne, ont vu la création d’une quatrième au niveau Grand Est présidée par Sylvie Petiot (présidente de la Fédération du bâtiment de Lorraine et adjointe au maire de Nancy en charge du développement économique entre autres). «Le Cnam en région Grand Est, ce sont trois Cnam dans un et non trois Cnam en un», précise bien Jean-Claude Bouly, le directeur du Cnam Grand Est. Il parle d’ailleurs «de Cnam dans la région Grand Est» et non simplement du Cnam Grand Est trop synonyme de fusion et d’absorption où en fait c’est la mise en place de synergies et un regroupement des compétences qui semblent réellement s’opérer.
Synergies et compétences
«C’est un opérateur régional de premier plan dédié à la formation professionnelle et au développement économique de tous les territoires (pôles métropolitains, villes moyennes, ruralités et espaces transfrontaliers).» Le jeu des synergies et des compétences va permettre surtout de proposer un interlocuteur unique dans la nouvelle organisation territoriale et notamment auprès de l’exécutif régional. Reste à mettre tout cela en ordre de marche et c’est aujourd’hui le challenge de l’ensemble des troupes de Jean-Claude Bouly. «La gouvernance existe, le processus juridique est terminé ! Nous sommes aujourd’hui au glissement entre l’ancien et le nouveau testament. L’objectif est que le nouveau bâtiment amiral soit prêt à naviguer au début de 2017.» Un peu moins de cinq mois de travaux et d’adaptation «le tout en veillant à continuer notre mission de service public d’accompagnement pendant cette période de rentrée pour nous.» La formation tout au long de la vie, la diffusion de la culture scientifique et technique et la recherche version accompagnement aux formations professionnelles, prennent aujourd’hui une dimension XXL avec la région Grand Est. Uneforce de frappe indéniable en matière de compétitivité territoriale avec ce souci profond d’être encore plus près des territoires.

emmanuel.varrier