L’art d’un renouveau réussi

La rénovation du centre commercial SaintSébastien a nécessité dix millions d’euros de travaux.
La rénovation du centre commercial SaintSébastien a nécessité dix millions d’euros de travaux.

La rénovation du centre commercial SaintSébastien a nécessité dix millions d’euros de travaux.

Dix millions d’euros et onze mois de travaux ! Le centre Saint-Sébastien de Nancy (racheté en janvier 2014 par le groupe d’investissement britannique Hammerson) vient de dévoiler son nouveau visage tout en préservant son âme de centre commercial à taille humaine. «Le plus risqué dans une rénovation, c’est de casser le lien avec les visiteurs en leur proposant une transformation trop brutale. Avec le centre Saint-Sébastien, je pense que nous y sommes parvenus.» Ce constat établi par Oliver Rasquinet du cabinet francilien Minale Design Strategy, se vérifie lors du cheminement au cœur des allées et étages du centre commercial nancéien à l’occasion de l’inauguration officielle de son nouveau visage le 25 mai. Commerce au cœur… Nouveaux plafonds, nouveaux sols, quatorze panneaux végétaux, un espace gourmand, des zones de repos repensées en passant par une aire de jeux pour enfants (gratuite) et des bornes interactives d’orientation incontournables, le nouveau «Saint Seb» a tout pour plaire. Le tout avec comme fil rouge, l’Art nouveau nancéien. Dix millions d’euros d’investissement ont été nécessaires pour cette rénovation qui aura duré onze mois avec des opérations menées pendant la nuit afin de ne pas perturber l’activité des 105 boutiques aujourd’hui présentes dans le centre avec «seulement quatre espaces vacants et des enseignes fidèles», assure Marie Canton, la directrice du centre commercial. «Nous venons d’ailleurs de signer l’arrivée de Parfois, une enseigne portugaise d’accessoires.» Depuis le rachat en janvier 2014, par le groupe britannique d’investissement Hammerson (présent depuis 30 ans en France et gérant neuf centres commerciaux de taille régionale), le Saint-Sébastien de Nancy commence à gagner son pari de «remettre le commerce au cœur du centre.»

emmanuel.varrier