La Capeb 54 sensibilise, toujours et encore, les chefs d’entreprise

La Capeb 54 sensibilise, toujours et encore, les chefs d’entreprise

La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) de Leurthe-et-Moselle prend de nouveau son bâton de pèlerin pour sensibiliser les chefs d’entreprise (de moins de dix salariés) à la nécessité de passer par la case formation. En mission déléguée pour le compte du FAFCEA (Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprise Artisanale), la confédération, à l’instar d’autres organisations professionnelles, s’affiche comme une interface, une passerelle entre l’univers souvent ardu de la formation et des artisans.

«Nous sommes une interface, un relais, un soutien au niveau administratif entre le FAFCEA (Fonds d’assurance formation des chefs d’entreprise artisanale) et l’artisan.» Delphine est la Madame Formation de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) de Meurthe-et-Moselle. Elle bataille au jour le jour pour continuer à faire prendre conscience aux artisans de la nécessité de se former. «Les choses avancent au niveau de la prise de conscience, notamment du fait des formations obligatoires, mais chez certains il reste encore du chemin à faire.» En mission déléguée pour le compte du FAFCEA, la Capeb de Meurthe-et-Moselle se veut une véritable passerelle entre les chefs d’entreprise (de moins de dix salariés) et l’organisme de financement. «Nous accompagnons le chef d’entreprise dans sa recherche de formation en détectant ses réels besoins en la matière selon son activité et les développements envisagés. Nous assurons le montage du dossier de demande de financement, sa saisie et son envoi. Tout est mis en œuvre pour que l’artisan continue à se concentrer sur son cœur de métier.»

RELAIS ADMINISTRATIF MAIS PAS QUE…

En d’autres termes, toute la «paperasse» administrative est réalisée par la Capeb. La confédération n’est pas qu’un simple relais administratif, elle se veut «un véritable conseil en formation» aussi bien sur une formation déjà identifiée par l’entreprise que pour l’élaboration d’un véritable plan de formation adapté aux réels besoins de l’entreprise. Bon nombre de formations sont aujourd’hui obligatoires à l’image de l’amiante, de l’habilitation électrique en passant par la santé sécurité au travail, toutes celles concernant les EPI (équipement de protection individuelle) ou encore dans l’univers spécifique du bâtiment la qualification RGE (Reconnu garant de l’environnement), «encore faut-il le rappeler et nous sommes là pour accompagner l’artisan dans sa démarche en réalisant une véritable veille des besoins et des obligations législatives.» Et ce aussi bien pour les adhérents de la confédération que pour les non adhérents «relevant des secteurs du bâtiment, de la fabrication ou des services.» Reste qu’aujourd’hui avec la réforme de la formation professionnelle en cours, les relais et les passerelles à l’image de celles fournies par la Capeb s’affichent comme primordiales pour les artisans. Histoire qu’ils s’y retrouvent dans cet univers de la formation souvent opaque pour eux.