Jean-Luc Bohl : «La future chaufferie biomasse, une fierté»

(c) PGARchitecture, Philippe Grangé,  Architecte
(c) PGARchitecture, Philippe Grangé, Architecte

C’est un projet d’envergure qui a pris son envol à Montigny-lès-Metz. La première pierre de la future chaufferie biomasse a été posée. Un élément décisif au cœur d’une action concrète contre le réchauffement climatique. Il s’inscrit dans l’Agenda 21 de la commune. Ouverture prévue en septembre 2021.

Comme acteur politique et décisionnaire, Jean-Luc Bohl, maire de Montigny-lès-Metz depuis bientôt 20 ans et 1er vice-président de la région Grand Est depuis 2016, a initié et guidé bien des réalisations au cours de son parcours d’homme public, de celles qui améliorent le quotidien du citoyen et tendent au mieux-vivre collectif. La future chaufferie biomasse trouve ses premières réflexions en 2015. Elle devrait être en activité d’ici un an dans la commune où il est premier magistrat. Un projet aux accents particuliers pour l’élu, attaché à son territoire et que l’on sait doté du sens du pragmatisme. «Oui, ce projet est une fierté. Il montre qu’ensemble on peut nourrir des ambitions réalisables et raisonnables en faveur du développement durable», note-t-il. La chaufferie biomasse mise en service par UEM va développer un réseau de chauffage urbain patiné d’écologie. Jean-Luc Bohl poursuit : «Cela répond au projet de rénovation du quartier Lizé et renouveler les infrastructures de chauffage vieillissantes des quartiers militaires Raffenel-Delarue et Colin.»

Moins de pollution

L’information auprès des riverains, et plus largement auprès de la population, suit son déroulé, respectant son calendrier et visant à répondre aux interrogations quant à cette réalisation d’importance. «Pour expliquer ce choix, dissiper des inquiétudes pouvant se poser, la méthode est celle de la transparence et de la pédagogie», explique Jean-Luc Bohl. La chaufferie comprendra une unité biomasse, alimentée par des matières végétales, complétée par deux chaudières gaz. Elle sera édifiée dans l’enceinte de l’ancien site militaire Reymond. Un réseau enterré d’eau chaude assurera le transfert de la chaleur vers les consommateurs. L’énergie local produite, à 80 % renouvelable, évitera chaque année le rejet de 5 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. «Pour le public, c’est plus de confort. Pour la planète, c’est moins de pollution», synthétise Jean-Luc Bohl. Ajoutant : «Le bois utilisé proviendra de forêts situées dans un rayon de 100 km. Cela valorise la filière bois de la région.» La future construction prend toute sa place et tout son sens dans l’Agenda 21 de Montigny-lès-Metz. En termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, voilà du concret. Pour le court terme, pour les générations futures également.