«Il faut remonter au plus vite…»

«Il faut remonter au plus vite…»

Invité à l’époque en qualité de PDG de l’entreprise Factum, c’est surtout avec la casquette de nouveau président du Sluc Nancy Basket que Philippe Durst s’est prêté au traditionnel jeu des questions-réponses, le 13 novembre dernier, à l’occasion du rendez-vous mensuel du Club du Lundi à la ferme Sainte-Geneviève de Dommartemont devant un parterre d’entrepreneurs bien décidés à connaître le plan d’actions du nouveau pilote des Couguars.

«Le projet, il est simple, il nous faut remonter en Pro A et le plus vite possible, remonter pour y rester durablement.» Le message est clair, net, précis comme une tactique bien huilée. Le 13 novembre dernier, Philippe Durst, le nouveau président du Sluc Nancy Basket depuis le 9 octobre dernier (suite au décès de Marc Barbé) était l’invité du Club du Lundi pour son traditionnel déjeuner mensuel au restaurant de la ferme Sainte-Geneviève à Dommartemont. Si l’invité du jour avait été convié au départ en sa qualité de PDG de l’entreprise Factum (spécialisée dans le leasing et le marché du financement des solutions techniques aussi bien dans le domaine de l’informatique que des appareils médicaux), son actualité l’a rattrapé et c’est surtout avec sa casquette de président du Sluc Nancy Basket que les convives du jour l’attendaient. Son objectif : rendre au Sluc Nancy Basket sa place dans l’élite du basket national. «Pour cela nous avons un atout de taille !» Les joueurs naturellement mais surtout l’entraîneur Gregor Beugnot. «Nous faisons confiance à Greg et à notre équipe qui est une belle équipe en devenir», assure le président du Sluc Nancy Basket.

«À Nancy, il y a une culture Basket et surtout un outil de travail adapté. Il y a tout pour réussir», assure de son côté l’entraîneur actuel des Couguars. Si le côté sportif et des performances à atteindre pour rejoindre rapidement la place, que bon nombre affirment «que le Sluc n’aurait jamais dû perdre», l’entreprise Sluc semble devoir aujourd’hui évoluer, histoire de pouvoir de nouveau s’imposer dans le paysage du basket national. «Il y a des choses à améliorer dans le service que nous offrons. Il nous faut les améliorer comme par exemple la vente de produits annexes ou encore offrir de nouvelles choses au niveau de l’accueil du public lors des matchs. Nous avons une capacité de six mille places, nous pouvons les remplir. Même en descendant en Pro B, l’intérêt pour ce club est toujours bien là.» En bon chef d’entreprise, Philippe Durst dresse un business plan de développement pour la machine Sluc. Un développement qui ne passera qu’avec une gouvernance adaptée. «Sur ce point, il nous faut réellement avancer et faire les choses au bon moment et nous nous devons d’être davantage présents avec les entreprises.» Les entreprises partenaires (notamment celle du Club Affaires Stanislas) mais aussi les autres à capter. Surgit alors la question de l’attractivité. Une attractivité qui laisse perplexe certains qui s’interrogent même sur la création d’un club de taille XXL et à dimension régionale. Réfléchir sur la création d’un grand club omnisports à Nancy ? Philippe Durst ne s’y oppose pas mais aujourd’hui l’urgence semble bien ailleurs. Le retour rapide des Couguars dans l’élite du basket national. Tout le monde aurait à y gagner, le Sluc bien entendu mais l’ensemble des acteurs du territoire. Pour cela il faudrait encore réellement le supporter…