FONDATION YZICO: Pour un écosystème entrepreneurial favorable

«Nous sommes en train de fédérer un vivier de compétences», assure Jacques-Philippe Chevalier le fondateur de la Fondation Yzico.
«Nous sommes en train de fédérer un vivier de compétences», assure Jacques-Philippe Chevalier le fondateur de la Fondation Yzico.

«Nous sommes en train de fédérer un vivier de compétences», assure Jacques-Philippe Chevalier le fondateur de la Fondation Yzico.

Avec sa fondation Yzico (reconnue par la Fondation de France) créée en septembre dernier, le cabinet éponyme avec en première ligne l’expert-comptable associé Jacques-Philippe Chevalier, instigateur de la fondation, entend créer un véritable écosystème favorable pour le développement des jeunes créateurs d’entreprises en devenir. Des créateurs à fort potentiel issus majoritairement de la sphère étudiante via le terreau fertile du Pôle Entrepreneuriat Etudiant de Lorraine (PEEL), partie prenante de cette nouvelle aventure.

«Dans les années 80, près de 80 % des jeunes voulaient soit être fonctionnaires ou salariés et quasiment aucun chef d’entreprise. Cela faisait mal ! Aujourd’hui, les choses ont changé mais à mes yeux il est indispensable de créer réellement une culture entrepreneuriale accompagnée et encadrée.» L’esprit et la culture d’entreprendre, Jacques-Philippe Chevalier, les a dans le sang et il est vrai que l’expert-comptable associé du cabinet Yzico «a eu beaucoup de chance, même si j’ai beaucoup travaillé pour y arriver», comme il l’avoue. Reste qu’aujourd’hui, il semblait lui manquer un petit quelque chose du genre pouvoir transmettre ses valeurs de l’entrepreneuriat. On comprend mieux le lancement il y a moins d’un an de la (sa) Fondation Yzico. «Notre groupe est aujourd’hui bien installé et il est devenu référent en matière de conseil. Nous nous devions de promouvoir cette culture entrepreneuriale en favorisant l’émergence d’entreprises pépites portées par le dynamisme, notamment, d’étudiants talentueux. C’est vrai, il y a un peu d’ego dans la création de la Fondation mais j’ai envie de transmettre réellement quelque chose.»

Cinq à dix projets par an

Étroitement liée au Peel (Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine), piloté par Christophe Schmitt, la Fondation créée en septembre dernier n’en ait aujourd’hui qu’à ses débuts et commence à semer ses graines de la culture entrepreneuriale auprès d’une cible étudiante déjà bien sensibilisée. «C’est à la rentrée prochaine que les choses font monter en puissance avec la détection de celles et ceux qui possèdent un projet fort.» Les groupes de travail sont aujourd’hui en marche avec le Peel, la détection des projets est dans les tuyaux. «Il reste à voir si les idées proposées sont adaptables aux marchés et notamment aux nouveaux marchés. » Un homme (ou une femme), un projet, un marché, le triptyque ne change pas mais c’est l’approche qui se veut différente. «Nous souhaitons nous démarquer des systèmes d’aides et d’accompagnement classiques en apportant une nouvelle approche pour réellement créer une écosystème favorable à l’entrepreneuriat dans la région.» Cinq à dix projets pourraient sortir par an ! Ceux à fort potentiel seront accompagnés «dans le monde réel de l’univers entrepreneurial avant d’atteindre la phase d’accélération si le potentiel est avéré.» Un accompagnement musclé par un vivier de compétences en cours de constitution. «C’est une belle aventure, nous allons nous mettre en chasse pour être rassembleur et aller chercher ces compétences.» La Fondation Yzico n’est plus en phase de lancement, elle vient juste de monter en puissance.