Fiers d’être aménageurs

Table ronde pour partager autour du métier d'aménageur.
Table ronde pour partager autour du métier d'aménageur.

Table ronde pour partager autour du métier d'aménageur.

La XXIIe édition du congrès national du SNAL réunissait plus de 300 acteurs de l’aménagement et d’élus, mardi 13 et mercredi 14 septembre, à l’Arsenal, à Metz : deux jours pour débattre et construire les territoires de demain.
«Aménager et construire, oui ! Mais, pas n’importe où et pas n’importe comment!». En quelques mots, le débat est ouvert. Et pour y trouver des réponses ou partager autour de cette problématique, le rendez-vous était donné, mardi 13 et mercredi 14 septembre, à l’Arsenal à Metz pour le XXIIe congrès du SNAL (Syndicat National des Aménageurs et Lotisseurs). Pendant deux jours, les congressistes issus des quatre coins de la France étaient invités à débattre des nouveaux défis de l’aménagement : Comment renforcer l’harmonie et développer l’attractivité des territoires en conservant leurs spécificités ? Comment concilier les objectifs de politique locale avec les politiques publiques ? Comment répondre aux besoins en logement selon les moyens et les aspirations des ménages ? Comment innover en faveur d’une vision renouvelée de nos cadres de vie ? Comment créer des espaces publics favorisant la rencontre et la convivialité pour rendre effective la mixité sociale ? Toute cette panoplie de questions était un livre ouvert sur un métier en évolution constante et soumis à la mise en place de nouvelles réformes et de politiques publiques qui imposent au métier d’aménageur une capacité d’adaptation et d’innovation. Mais pour répondre à de nouveaux défis synonymes du «vivre ensemble», il faut déjà imaginer et construire le «faire ensemble». L’introduction de cette notion argumente parfaitement le cœur des débats introduits par Pascale Poirot, présidente nationale du Snal et par Estelle Bach, présidente de la chambre Lorraine du Snal et chef d’orchestre de ce XXIIe congrès placé cette année sous les couleurs de la Lorraine. «À l’heure où la priorité nous commande de soutenir l’effort de construction et à la veille d’une échéance électorale», Pascale Poirot rappelle l’urgence : «il faut aménager avant de construire, car c’est une chance pour nos territoires de demain».
Deux jours constructifs
Deux jours pour débattre et échanger autour de deux temps forts, tel était le programme affiché. Réunis en tables rondes pour la première journée, les congressistes ont partagé leurs opinions autour de plusieurs questions portant par exemple sur le partenariat élus/ aménageurs, les opérations demain ou la définition du métier d’aménageur. Sur les quatre choix possibles, une bonne partie était d’accord pour répondre que le métier d’aménageur, c’est «de mettre en oeuvre un projet urbain : transformer l’ambition de l’élu en un projet compatible avec les contraintes réglementaires et les exigences du marché». D’où l’importance d’impliquer le maximum d’acteurs et d’élus en amont pour collaborer et «construire ensemble». À ce fil conducteur, s’ajoutent d’autres idées, comme l’urbanisme de projet, l’aménagement opérationnel ou bien encore la mixité fonctionnelle et sociale, … autant de sujets discutés lors de la plénière déroulée le mercredi devant plus de 300 inscrits, et en présence de Richard Lioger, adjoint à l’urbanisme de la Ville de Metz. «La mobilisation de tous les participants à cette XXIIe édition conforte une dynamique déjà bien ancrée sur le territoire lorrain. Ainsi, la meilleure connaissance entre acteurs, la volonté de coproduire et la richesse des échanges permettent à chacun d’ajuster sa vision et sa manière d’agir. D’ailleurs, ce n’est qu’unis, engagés ensemble, que nous pourrons demain mieux développer nos territoires».
véronique.millet