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«Du sport, sans se priver des plaisirs de la vie»

Kai Axamitt est un passionné et pratiquant de sport. Rattrapé il y a quelques années par un mal de dos récurrent, il a d’abord testé sur-lui même, avec succès, une méthode autrichienne, particulièrement prisée en Allemagne. Avant d’en faire le pilier de son activité professionnelle à Metz. Mandoo, micro-studio du bien-être, a soufflé ses trois bougies et nourrit des projets de développement. Cadres, chefs d’entreprise, commerciaux, travailleurs urbains… y trouvent un lieu atypique et chaleureux, 15 minutes par semaine.

«L'entraînement EMS est plus efficace que la musculation classique et garantit des résultats rapides. 15 minutes, une fois par semaine suffisent», assure Kai Axamitt.
«L'entraînement EMS est plus efficace que la musculation classique et garantit des résultats rapides. 15 minutes, une fois par semaine suffisent», assure Kai Axamitt.

Rue Lothaire, à Metz, à quelques encablures du secteur Pompidou-Muse, l’enseigne attire d’abord par sa couleur vert flashy. Tendance vitalité et vitaminée. Mandoo a ouvert à l’été 2018, pris son envol, avant de traverser la crise sanitaire en s’adaptant au contexte. Pour son gérant, Kai Axamitt, la rentrée sonne comme un grand soulagement : «On espère que les gens seront motivés pour refaire du sport dans les salles et repartir de l’avant. Il y a besoin d’une activité physique régulière et adaptée pour décompresser les corps et les têtes, souvent abîmés par les mois de crise.» Le credo de cet endroit volontiers intimiste, ressemblant à un appartement design : «Une bonne ambiance pour des gens normaux», décrit Kai Axamitt.

À chacun sa motivation

Le concept Mandoo : un entraînement EMS - renforcement musculaire par électrostimulation - agissant sur le corps entier, combiné avec un coaching personnel dispensé par Alexandre, diplômé d'État, athlète sélectionné en équipe de France, et un programme sur mesure. Kai Axamitt poursuit : «Il s’agit de façonner une silhouette, de perdre de la matière grasse, soulager un mal de dos, gagner de l’énergie pour le travail, améliorer sa qualité de vie ou rechercher de la performance par le sport.» Si le process concerne tous les âges, ce sont principalement des 35-60 ans qui fréquentent Mandoo. Un public urbain qui, dans sa diversité, a un point commun : il a généralement un emploi du temps en mode hyperconnecté et hyperbooké. Suffisamment pour ne pas pouvoir consacrer des heures et des heures à une pratique sportive. C’est le concept Mandoo : 15 minutes, une fois par semaine, sur rendez-vous. Pour un maximum de deux personnes à la fois en salle. En somme, des cours privés dans un local privatisé.

Une méthode éprouvée

Kai Axamitt détaille l’aspect technique de la méthode : «Tout débute par un bilan personnalisé complet et précis sur l'état de forme général, pour co-construire un plan de 10 séances minimum. On voit au fil des exercices la musculature se tonifier dans sa globalité en prenant soin des articulations.» L’EMS se situe dans le champ de la kinésithérapie et est une alliée du sport de haut niveau depuis des décennies. Autres avantages : elle stimule le métabolisme, la circulation sanguine, contribue à l’apaisement des tensions et au rééquilibrage musculaire. Méthode miracle ? Tout le contraire. Simplement, un mariage entre progressivité et adaptation de l’effort à chaque individu. Kai Axamitt revient sur la mesure des progrès : «Nous utilisons la bio-impédancemétrie qui permet de suivre l’évolution jusqu’au résultat recherché au final.» Généralement, les créneaux plébiscités se situent après les heures de travail - Mandoo est ouvert jusqu’à 21 h -, lors de la pause méridienne également, et le samedi.

Mandoo, horizon 2022

En ce début d’automne, Mandoo entame une étape importante de son développement, mis en sommeil par le contexte pandémique : «Cela va se faire progressivement. Jusqu’à cette fin d’année, le principal travail va être de communiquer, rappeler notre concept. Mandoo vient pour cela de recruter en alternance, Lucie, joueuse au FC Metz. Son rôle va être de développer les aspects communication, marketing et force de vente. En 2022 viendra, dans un second temps, cette réflexion d’ouvrir d’autres structures Mandoo, dans ce même souci de proximité, de dimension humaine. À Metz ? À Thionville ? Ailleurs ? Tout cela n’est pas encore acté», assure Kai Axamitt. Lequel a vu son mal de dos quasiment s’évaporer. Lui est convaincu d’une chose, comme un appel à savourer l'instant présent : «Nous ne sommes pas des sportifs de haut niveau. Du sport, bien sûr, pour la santé, le moral. Mais sans se priver des envies et des plaisirs de la vie !» Concluant : «Ici, personne n'est jugé. Il faut juste ne pas avoir peur de pousser la porte. On peut tester gratuitement et sans engagement pour une séance d'essai pour deux personnes, alors osez !» Alors, Mandoo, entre collègues et collaborateurs d'entreprise ? Chiche...


«Une clé du bien-être ? C’est un peu comme un trèfle à 4 feuilles : l’EMS, une deuxième activité sportive à côté, une bonne hygiène de vie et une alimentation saine et équilibrée.»

Kai Axamitt, gérant de Mandoo à Metz.