DIESE CUSTOM GUITARS And Guitars for all…

Toutes les guitares qui sortent de l’atelier de Diese Custom Guitars sont uniques mêlant gravure, dessin, le tout personnalisé à 100 %.
Toutes les guitares qui sortent de l’atelier de Diese Custom Guitars sont uniques mêlant gravure, dessin, le tout personnalisé à 100 %.

Motörhead, Metallica, Trust en passant par Iron Maiden ou encore les Stones, en plus soft, font partie de ses références musicales, ce qui en dit long sur l’intérêt du bonhomme. Jean-Yves Ducret, le patron de Diese Custom Guitars à Dombasle-sur-Meurthe a la guitare qui le démange depuis presque toujours. Quand certains customisent des bolides à quatre roues ou des grosses cylindrées, lui s’attèle à faire des Fender, Gibson et autre Ibanez, des objets uniques en alliant gravure, dessin, travail du bois le tout à la sauce (et dans l’esprit) rock’n’roll.

Toutes les guitares qui sortent de l’atelier de Diese Custom Guitars sont uniques mêlant gravure, dessin, le tout personnalisé à 100 %.

Le son des Rolling Stones accueille avec un bon rhythm and blues des familles accrocheur, toujours bien venu de bon matin. Tandis que la bande à Mick Jagger et Keith Richards continuent en accélérant (gentiment) dans un boogie mesuré et bien amené, le café est servi dans un mug Metallica, c’est bon signe. Cela parle musique, concert évidement et surtout six cordes électrisées, version guitariste barbu et chevelu (mais pas seulement, les imberbes chauves aussi jouent bien). Depuis dix-huit mois, Jean-Yves Ducret a fait de sa passion, la customisation et la personnalisation des guitares, son activité principale. «Un tiers de bois et de métal, un tiers rock’n’roll et un tiers différent.» Marque de fabrique assurée de Diese Custom Guitars encore en couveuse Pacelor chez Alexis. L’entretien se déroule sous l’oeil psychédélique du célèbre Jimi Hendrix, cela risque d’être rock’n’roll ! Dans son atelier, situé dans une annexe de son habitation de Dombasle- sur-Meurthe (une ancienne cité ouvrière qui donne encore peu plus de singularité au contexte), les travaux en cours de Jean-Yves Ducret attendent leurs dernières finitions sous l’oeil avenant de feu Lemmy Kilmister (bassiste et chanteur du groupe anglais Motörhead disparu il y a quelques temps). «J’ai débuté pour moimême ! J’avais la forte envie de posséder une guitare unique et de fil en aiguille, j’en ai fait pour les amis et maintenant pour beaucoup d’autres.»

Démarche artistique et artisanale

Gravure, découpe de plaques d’aluminium, travail du bois façon luthier du corps de la guitare en passant le bobinage des micros, les guitares réalisées dans son atelier sont un assemblage de corps et de manches sélectionnés et réglés soigneusement. Les finitions (teinte, peinture, vernis), les découpes des tables, les gravures et les pickguards (plaque de protection de la caisse de la guitare) en métal sont réalisés artisanalement. «C’est une démarche artistique et artisanale avec une envie de créer et de rencontrer.» Rencontrer et surtout partager ! Phil Campbell, le guitariste de Motörhead s’est vu remettre un pickguard lors de son récent passage avec son groupe The Bastards Sons chez Paulette ou Norbert Krief (dit Nono) guitariste de Trust qui en a reçu un également. «Là, ce fut un réel plaisir de remettre à ces artistes… comme la guitare que j’ai réalisé pour Métallica que j’ai tenté de leur donner lors de leur passage à l’émission Le Grand Journal.» Cette passion farouche chevillée au corps, Jean-Yves Ducret en a fait son métier un peu par hasard suite aux événements (aujourd’hui presque classiques) de la vie professionnelle. «J’étais technicien de maintenance pour un groupe de produits pétroliers. Après mon licenciement économique, cela a été le déclic. C’était maintenant ou jamais.» Sa nouvelle partition n’en est qu’à ses débuts mais les premières notes donnent un bon tempo. Si l’affaire tourne bien, notamment grâce à l’impact maîtrisé des réseaux sociaux et du bouche-à-oreille de l’univers des «zicos gratteux», le but ultime «est d’ouvrir un magasin avec mes propres créations.» Et pour Jean-Yves Ducret, cela serait vraiment rock’n’roll.