Banques

L’Alsace-Lorraine version bancaire est en marche ! La fusion-absorption annoncée de la BPLC (Banque Populaire Lorraine Champagne) avec sa consoeur alsacienne semble quasiment acquise. Le 27 novembre prochain une assemblée générale extraordinaire devrait entériner la naissance de la BPALC (Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne).

«Avoir une taille critique pour continuer à nous développer est indispensable», assure Dominique Wein, le directeur général de la BPLC.
«Avoir une taille critique pour continuer à nous développer est indispensable», assure Dominique Wein, le directeur général de la BPLC.

La BPALC en bonne voie…

«Nous pouvons penser que la fusion arrivera à son terme», dixit Dominique Wein, directeur général de la BPLC le 9 avril dernier au siège messin de la banque coopérative au sujet du rapprochement annoncé de la BPLC avec sa consoeur alsacienne. «Cela sera une grande banque à la philosophie coopérative et surtout toujours de proximité.» Pas d’économie d’échelle annoncée au mieux de la mutualisation de moyens, mais pas question de toucher aux directions départementales et encore moins au réseau de proximité. «Avoir une taille critique pour continuer à nous développer est indispensable mais en aucun cas nous ne toucherons à notre modèle de proximité qui fait notre force et notre enracinement.» Le modèle semble faire ses preuves.

Résultats historiques

«Avoir une taille critique pour continuer à nous développer est indispensable», assure Dominique Wein, le directeur général de la BPLC.

«Avoir une taille critique pour continuer à nous développer est indispensable», assure Dominique Wein, le directeur général de la BPLC.

Pour l’année 2013, la BPLC affiche des résultats jugés historiques avec un produit net bancaire de près de 364 millions d’euros (soit une progression de 6 % sur un an) pour un résultat brut d’exploitation de 136 millions d’euros. Le tout dans un climat économique loin d’être mirobolant. «La variété de nos clients et le panel de nos activités nous permettent toujours d’être à l’équilibre. Quand un secteur va moins bien, un autre compense.» Le navire apparaît plus qu’à flots en Lorraine et en Champagne-Ardenne. Il navigue aujourd’hui également chez les voisins luxembourgeois avec l’acquisition récente de la majorité du capital de BCP Luxembourg (avec la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne- Ardenne). Si la fusion-absorption avec la consoeur alsacienne se confirme, l’ouverture vers l’Allemagne sera renforcée au même titre que le sud de la Suisse. Une grande banque interrégionale semble bel et bien en marche.