André Architecture : Un métier de passion

Nom : André Architecture. Lieu : Nancy. Date de création : 2008. Effectif : 5 salariés. Signe particulier : architecte du patrimoine.

Architecte du patrimoine, un métier de passion pour Grégoire André.
Architecte du patrimoine, un métier de passion pour Grégoire André.
Architecte du patrimoine, un métier de passion pour Grégoire André.

Architecte du patrimoine, un métier de passion pour Grégoire André.

La France possède un patrimoine architectural exceptionnel. Des passionnés prennent soin de ce trésor national. Rencontre avec un architecte du patrimoine qui se bat pour la sauvegarde de cet héritage : Grégoire André, fondateur de l’Atelier André Architecture, est diplômé de l’École d’architecture de Nancy en 1995. Il a rejoint ensuite l’École de Chaillot où sont formés les architectes du patrimoine. En 2008, Grégoire André a créé, avec sa femme, son propre atelier «Je suis natif de Lorraine et très attaché à cette région qui offre une incroyable diversité de monuments historiques.».

Authenticité…
Avec 150 000 bâtiments protégés, inscrits ou classés, la Lorraine a la charge et la responsabilité de transmettre ce patrimoine aux futures générations. «Les styles architecturaux, les typologies des bâtiments sont très hétéroclites. La richesse de la région ne se limite pas à la place Stanislas ou au château de Lunéville.». Il est nécessaire de travailler avec des entreprises spécialisées dans les métiers d’autrefois. Certains artisans se réapproprient des savoirs oubliés pour restaurer les bâtiments. «Nous essayons de retrouver la composition originale du bâtiment, son authenticité.» Un juste milieu entre la préservation en l’état et la restitution complète. La baisse des dépenses publiques n’est pas sans conséquence sur la sauvegarde du patrimoine. Faute de financement les projets se font rares. Il faut s’interroger sur de nouveaux moyens pour conserver ce patrimoine. «Nous risquons d’arriver à une privatisation du patrimoine. Le National Trust anglais est peut-être un modèle à étudier.»

alban.le.meur