Alain d’Acunto Enseignant-chercheur à l’Ensam

Alain d’Acunto Enseignant-chercheur à l’Ensam

L’Ensam (École nationale d’Arts et Métiers) de Metz vient d’organiser début octobre la 19e conférence High Speed Machining regroupant près de 140 participants en provenance d’une trentaine de pays. Industriels et chercheurs se sont penchés sur les enjeux de l’usinage pour la construction de l’usine du futur.
1. Qu’est que l’usine du futur ?
Alain d’Acunto : En France, cela englobe le développement de nouveaux procédés de fabrication, comme la formulation additive communément appelée impression 3D, des interrogations sur la place de l’homme dans le système de production et l’intelligence de ce dernier.
2. La crainte de voir l’homme remplacé par les machines est-elle réellement fondée ?
A.A : Cela ne date pas d’hier ! Les concepts d’automatisation et de robotisation datent des années 80. Ils ne pouvaient se développer du fait d’un frein technologique. Aujourd’hui la technologie existe. Cette mutation a un impact sur les emplois les moins qualifiés, mais le challenge fort est que l’homme demeure au centre des systèmes de production.
3. Quel est son impact sur les entreprises?
A.A : Pour le moment cela concerne les secteurs très concurrencés comme les transports mais cela gagne tous les secteurs et tous les types d’entreprises. Les PME et TPE vont devoir répondre aux critères de l’usine du futur.
emmanuel.varrier